Constellations

Amateur ou passionné les astronomes aiment à les observer attentivement et découvrir leurs mystères. Certaines d’entre elles sont visibles chaque soir alors que d’autres sont plus ou moins bien orientées selon la latitude du lieu où vous les observez, à certaines périodes de l’année. Les traqueurs du ciel les suivent ainsi de site en site pour mieux les approcher. Certaines étoiles portent des noms propres, mais la plupart des étoiles en constellation sont désignées par des lettres de l'alphabet grec. Positionné sur une carte des constellations, chaque point représente une étoile. La taille du point est proportionnelle à l’éclat de l’étoile. L’étude du ciel démarre par la recherche de la Grande Ourse, composée de sept étoiles.

Pour la dénicher, il faut tourner le dos au point du ciel ou se trouve le Soleil lorsqu’il est midi. Apparaissent alors quatre de ses étoiles qui forment un quadrilatère puis les autres s'incurvant en forme de queue. En étirant le regard vers l’étoile Polaire pour y tirer comme une droite, la constellation de Cassiopée se distingue et tout proche d’elle, Céphée. Toujours dessinant une droite, l’observateur attentif découvre le grand carré de Pégase, formé seulement de trois étoiles, et une quatrième étoile bien détachée, qui marque le début de la constellation d’Andromède. En prolongeant encore un peu, voici Persée, composé notamment de l’étoile Algol.

C'est dans la constellation du Cocher que se trouve une des plus belles étoiles du ciel, Capella, à la queue de la Grande Ourse.

La constellation du Bouvier brille avec Arcturus son étoile principale, et se profilent la tête du Dragon, Véga de la Lyre et la constellation du Cygne formée de six étoiles importantes en forme de croix, dont la célèbre Deneb. La constellation de l’Aigle présente quant à elle un alignement de trois étoiles dont Altair, particulièrement majestueuse, qui dessine un triangle avec Deneb et Véga. À l’opposé de la brillante Polaire, la constellation du Lion avec Régulus la brillante. Orion se distingue à égale longueur de Capella et de la Polaire, grâce à la lumière de Bételgeuse et Rigel. La base de l’observation démarre donc par la Grande Ourse et d’elle se tirent des lignes invisibles qui bâtissent la fabuleuse carte du ciel qui contient tant de mystère.